Les propos récemment publiés par le Wall Street Journal au sujet du Qatar sont infondés et gravement irresponsables, notamment les allégations selon lesquelles l’État se serait opposé à l’invitation du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, au récent sommet des pays arabes tenu à Riyad, sous prétexte que la présence du Hamas aurait également dû être requise. Ces accusations s’appuient sur des ouï-dire et des informations provenant de sources indirectes émanant d’anciens responsables, qui n’ont pas été vérifiées auprès des parties concernées.

Le fait est que le Qatar est depuis de nombreuses années l’un des principaux donateurs et l’un des plus proches collaborateurs de l’Autorité palestinienne. Leurs relations ont porté, et portent toujours, sur un vaste éventail de problématiques et d’initiatives.

La médiocrité de ce journalisme n’a rien de surprenant, étant donné que ce n’est pas la première fois que les auteurs de l’article profèrent des accusations pouvant avoir de lourdes conséquences, faisant fi des procédures journalistiques appropriées. De telles pratiques divergent du professionnalisme auquel nous ont habitués le Wall Street Journal et ses autres contributeurs.